Calendula officinalis
Ou encore Souci des jardins a un cousin sauvage, le Souci des champs (Calendula arvensis) qui possède les mêmes propriétés.
Description : plante annuelle originaire du bassin méditerranéen, très courante dans nos jardins. La tige est velue et glanduleuse, collante. Elle porte des capitules jaune orangé très lumineux, formés d’une couronne double de fleurs en languettes et d’un coeur de fleurs en tubes. En l’absence de gelées, le souci peut fleurir toute l’année.
Tradition : le souci a connu une grande vogue en médecine populaire. On l’utilisait contre les maladies de la peau, les affections des ganglions lymphatiques ; on utilisait ses vertus antispasmodiques pour lutter contre l’hystérie et diverses maladies nerveuses.
Vertus : pour l’usage externe, il a gardé sa réputation d’autrefois. Cicatrisant et anti-infectieux efficace, il nettoie et guérit les maux cutanés en un temps record. Il sert pour panser les brûlures et les engelures, les plaies infectées et contre diverses maladies de peau (acné, impétigo, ulcères, eczéma). On l’utilise aussi contre les cors et les verrues. En résumé, il possède des propriétés antibactérienne, antifongique et anti-inflammatoire. Les fleurs en interne favorisent l’apparition des règles et les rendent moins douloureuses. Elles soulagent, par ailleurs, les inflammations du système digestif. Enfin, le souci aide à éliminer les déchets de l’organisme et favorise le bon fonctionnement du foie et de la vésicule biliaire.
Autres utilisations : les jeunes feuilles fraîches et le capitule frais ou séché sont comestibles et apporte couleur et saveur aux salades. Cette plante est aussi une tinctoriale qui donne une couleur jaune crème par décoction des fleurs. C’est également un colorant alimentaire non toxique, par exemple utilisé pour foncer les beurres.
Sources :
Luu C. & Fournier A, 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Terre vivante, 2020
Le petit Larousse des plantes qui guérissent, Larousse, 2016
Le Calendula fait partie de : baume réparateur